Carrie2 explique que la capacité à poser des limites fut un cadeau qu’elle s’est offert.
Transcription
Well, in a strange way, it has helped me to set boundaries because I mean, I really never said, no. It was really – if I could, I would. If somebody needed me to do call, I would say yes. There was no – I would never say, no to one of my partners, but now I have to. Same with – I always just fit extra patients in. My day was never done. If someone called and needed to be fit in, I would say yes. And now it’s a hard no because I can’t. I actually – if I do, then I can’t care for the patients the next day. So it might be – it’s a little bit like I’m putting myself and my own health in the picture a little bit better than I did before … I don’t know. I don’t even know what that will mean. Maybe hopefully not 100 percent, I don’t know. There’s a bit of a gift in this for me, in recognizing that I need to care for myself – which healthcare workers aren’t always so good at. And so maybe it’s OK not to say yes to everything all the time. And so that’s been a gift for me, to learn how to say no and I won’t say not feel guilty, but manage my guilt. [Laughs] So to say, no and manage my guilt. I have faith that I will be able to work more than I am right now. I don’t know if I will be able to work fulltime again. I don’t know that. I have faith that I will be able to be more active than before, but it might look different.
[D’une manière étrange, cela m’a aidée à fixer des limites parce que je n’ai jamais vraiment dit non. C’était vraiment – si je pouvais, je le faisais. Si un·e collègue avait besoin de moi pour couvrir un quart sur appel, je disais oui. Je n’aurais jamais dit non à l’un·e de mes collègues, mais maintenant je dois le faire. De même, j’ai toujours fait en sorte de prendre des patient·es supplémentaires. Ma journée n’était jamais terminée. Si un·e patient·e appelait et avait besoin d’être pris·e en charge, je disais oui. Et maintenant, c’est un non catégorique parce que je ne peux pas. En fait, si je le fais, je ne peux pas m’occuper des patient·es le lendemain. C’est peut-être un peu comme si je me plaçais moi-même et ma santé au premier plan un peu mieux qu’avant. Je ne sais pas. Je ne sais même pas ce que cela signifiera. Peut-être que j’espère que ce ne sera pas à 100 %, je ne sais pas. Pour moi, c’est un peu un cadeau de reconnaître que je dois prendre soin de moi, ce que les professionnel·les de la santé ne savent pas toujours faire. Peut-être que c’est normal de ne pas dire oui à tout, tout le temps. Apprendre à dire non et à ne pas me sentir coupable, mais à gérer ma culpabilité a été un cadeau pour moi. [rires] Je dois donc dire non et gérer ma culpabilité. J’ai la conviction que je pourrai travailler plus que maintenant. Je ne sais pas si je pourrai à nouveau travailler à temps plein. Je n’en sais rien. J’ai la conviction que je pourrai être plus active qu’avant, mais cela pourrait être différent.] Traduction de l’original anglais.
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